Les petits-riens
Re: Les petits-riens
Cette dernière photo est épurée et très douce.Belle réalisation.
Re: Les petits-riens
Les idées sont des apparitions provisoires de l'infini. Alessandro Baricco
Re: Les petits-riens
... ou quand le détail se fait abstraction! J'aime bien ce genre de démarche! Préf pour le clown acrobate
Re: Les petits-riens
Je vote pour la dernière et ces jolies nuances de couleurs
Didier
Didier
Re: Les petits-riens
J'ai une pref pour la Poule de luxe (normal non ?)
Beau mariage du noir et du "feu" de ce plumage.
Beau mariage du noir et du "feu" de ce plumage.
Re: Les petits-riens
Tiens, je retrouve ce fil qui, qui, ma foi, risque de me rendre service quand je veux partager mais que je ne sais plus sur quel topic poster...
Pourquoi vouloir tout clair
Pourquoi tout voir tout clair
Mes rêves à moi effacent les contours
S'échappent plus loin
Encore plus loin
Là où ils ne se laissent plus attraper
Par les formes réductrices d'un monde en cage
Romane
Pourquoi vouloir tout clair
Pourquoi tout voir tout clair
Mes rêves à moi effacent les contours
S'échappent plus loin
Encore plus loin
Là où ils ne se laissent plus attraper
Par les formes réductrices d'un monde en cage
Romane
Les idées sont des apparitions provisoires de l'infini. Alessandro Baricco
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Re: Les petits-riens
iil est où le culcul la tetete ?
Re: Les petits-riens
Une syrphe peut _être
Didier
Didier
Re: Les petits-riens
Les idées sont des apparitions provisoires de l'infini. Alessandro Baricco
Re: Les petits-riens
Oh la la Ro' les trois premières j'aime beaucoup!!! Avec une petite préf pour la 2! C'est vraiment joli tous ces jeux d'ombre!
Re: Les petits-riens
Moi je penche plutôt pour la une
Mais l'ensemble est très joli
Mais l'ensemble est très joli
Re: Les petits-riens
Très sympa ces effets de lumière
Um plus aussi pour la une
Didier
Um plus aussi pour la une
Didier
Re: Les petits-riens
Superbe la série du 8 août, surtout la première.
Re: Les petits-riens
Préf pour la 1 , bravo Romane !!!
Re: Les petits-riens
Re: Les petits-riens
Tons chauds, graphisme, sobriété et la petite touche qui fait tout le charme!
Re: Les petits-riens
J'aime aussi les tons et la petite feuille attire bien l’œil
Didier
Didier
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Re: Les petits-riens
je viens de découvrir ce fil et j'ai pensé que ces photos font partis des petits- riens
jean-jacques
jean-jacques
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Re: Les petits-riens
jean-jacques
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Re: Les petits-riens
aussi la 2.
nad jm
nad jm
Re: Les petits-riens
Tout en légèreté
Pref pour la 2 aussi
Didier
Pref pour la 2 aussi
Didier
Re: Les petits-riens
La 2 aussi pour moi. Toute en finesse !
Re: Les petits-riens
Regarde Petit, regarde.
Un jour, le printemps est venu et j’entends encore la voix de ma mère quand elle disait joyeusement « Tes vingt ans, mon fils, profite bien, ils passent si vite ! ».
La voix joyeuse de ma mère. Lorsqu’elle se faisait douce, une voix mi-ombre mi-soleil, Petit, c’était plutôt quand la nuit recouvrait le pré et qu’on pouvait imaginer qu’au-delà du seuil de la porte, le monde n’existait plus.
Elle prenait mon visage entre ses mains avant de m’embrasser et de sortir en laissant flotter dans la chambre l’odeur du chèvrefeuille et de l’herbe et de la soupe et de son cœur si plein des battements, quand je posais ma tête contre le tissu râpeux de son grand tablier…
Un jour le printemps est venu et j’ai eu vingt ans, Petit.
Quand plus tard, à peine plus tard parce que ma mère m’avait dit la vérité, il passe si vite, le temps du printemps… quand plus tard il s’est estompé, avec tous ces rubans de toutes les couleurs accrochés à ses doigts d’éclosion, tous ces rubans qui flottaient en partance vers la mémoire…
Regarde, Petit, Regarde. Ce n’est pas triste, le printemps qui s’en va. Si tu fermes les yeux, tu trouveras par-dessous tes paupières, en dedans ta poitrine, tous les rubans de toutes les couleurs…
Romane
Un jour, le printemps est venu et j’entends encore la voix de ma mère quand elle disait joyeusement « Tes vingt ans, mon fils, profite bien, ils passent si vite ! ».
La voix joyeuse de ma mère. Lorsqu’elle se faisait douce, une voix mi-ombre mi-soleil, Petit, c’était plutôt quand la nuit recouvrait le pré et qu’on pouvait imaginer qu’au-delà du seuil de la porte, le monde n’existait plus.
Elle prenait mon visage entre ses mains avant de m’embrasser et de sortir en laissant flotter dans la chambre l’odeur du chèvrefeuille et de l’herbe et de la soupe et de son cœur si plein des battements, quand je posais ma tête contre le tissu râpeux de son grand tablier…
Un jour le printemps est venu et j’ai eu vingt ans, Petit.
Quand plus tard, à peine plus tard parce que ma mère m’avait dit la vérité, il passe si vite, le temps du printemps… quand plus tard il s’est estompé, avec tous ces rubans de toutes les couleurs accrochés à ses doigts d’éclosion, tous ces rubans qui flottaient en partance vers la mémoire…
Regarde, Petit, Regarde. Ce n’est pas triste, le printemps qui s’en va. Si tu fermes les yeux, tu trouveras par-dessous tes paupières, en dedans ta poitrine, tous les rubans de toutes les couleurs…
Romane
Les idées sont des apparitions provisoires de l'infini. Alessandro Baricco