Escapades à Bayonne et environs
Posté : 12 mai 2019, 12:29
J'ouvre ici un carnet de voyage car il me semble plus plausible de poster ces photos dans cette rubrique, puisqu'il n'y aura pas que des paysages nature, il y sera aussi question de villes et villages.
Pour l'instant, nous sommes à Bayonne, ville dont j'affectionne particulièrement tous les quartiers pas encore touchés par la manie du modernisme, qui, à mon sens, est à la fois nécessaire plutôt que voir des bâtisses s'écrouler sur les passants, et en même temps dommageable pour la disparition du style authentique au profit d'une sorte de copie qui ne rendra jamais le charme architectural d'origine, ne serait-ce que par l'emploi des matériaux utilisés, mais aussi dans le choix de la disposition des éléments dans la refonte des quartiers.
Donc les lieux où je sens encore mes racines se trouvent au coeur de Bayonne et dans "Le Petit", comme on appelle ces quartiers très anciens où les jeunes adorent se regrouper pour passer des soirées musique.... parfois alcoolisées d'ailleurs. Des ambiances très particulières, j'ai envie de dire : inimitables.
Quand le ciel semble sortir de la terre et prendre sa liberté
Bayonne comme un cratère
Baille à la fin du jour paisible
Pendant que les lampions s'apprêtent à rire
Par dessous les étoiles
Par dessus les terrasses
Où chaque soir jusque très tard
Le monde se refait sur les bords de l'Adour...
Le cardinal Lavigerie, érigé sur la Place du Réduit, évidemment sorti de son contexte et revisité par mes soins, comme d'hab. Peux pas m'empêcher
On dirait le point de ralliement, l'expression d'un pouvoir, l'émergence d'une mise en garde, ou peut-être la clé érigée entre terre et ciel, prête à ouvrir la porte là-haut, porteuse d'une promesse que nous ne comprendrons pas, d'un mystère qui restera mystère pendant que nous resterons là, avec toutes nos questions sans réponse...
Et là-bas, les Muses m'attendent.
Quand toutes les rues piétonnes aux commerces extrêmement fournis convergent vers la cathédrale.
Autant vous dire que flâner dans ces rues est un plaisir énorme, car il y règne une ambiance assez particulière, qui tient à mon sens du mode de vie des lieux de soleil. J'ai toujours eu l'impression d'être en vacances, même lorsque je travaillais !
Le manège de la Place du Réduit, qui prend des allures féériques quand "au petit soir" les lumières s'allument.
Il y avait un manège
Il y avait l'enfant
Et la nuit qui tombait
Le manège tournait
L'enfant caracolait
Et la nuit tombait
Tombait
Tombait
Sur le manège aux lumières
Sur l'enfant et son rêve
Et le manège tournait
Et l'enfant riait
Et la nuit tombait
Sans bruit
Comme une paupière qui se ferme
Lentement
Pour s'ouvrir à l'étrange manège du songe
Du songe de l'enfant
De l'enfant Do
Quand l'Adour s'en va, s'en va, s'en va, se jeter dans l'océan, pas très loin, là-bas
Pour l'instant, nous sommes à Bayonne, ville dont j'affectionne particulièrement tous les quartiers pas encore touchés par la manie du modernisme, qui, à mon sens, est à la fois nécessaire plutôt que voir des bâtisses s'écrouler sur les passants, et en même temps dommageable pour la disparition du style authentique au profit d'une sorte de copie qui ne rendra jamais le charme architectural d'origine, ne serait-ce que par l'emploi des matériaux utilisés, mais aussi dans le choix de la disposition des éléments dans la refonte des quartiers.
Donc les lieux où je sens encore mes racines se trouvent au coeur de Bayonne et dans "Le Petit", comme on appelle ces quartiers très anciens où les jeunes adorent se regrouper pour passer des soirées musique.... parfois alcoolisées d'ailleurs. Des ambiances très particulières, j'ai envie de dire : inimitables.
Quand le ciel semble sortir de la terre et prendre sa liberté
Bayonne comme un cratère
Baille à la fin du jour paisible
Pendant que les lampions s'apprêtent à rire
Par dessous les étoiles
Par dessus les terrasses
Où chaque soir jusque très tard
Le monde se refait sur les bords de l'Adour...
Le cardinal Lavigerie, érigé sur la Place du Réduit, évidemment sorti de son contexte et revisité par mes soins, comme d'hab. Peux pas m'empêcher
On dirait le point de ralliement, l'expression d'un pouvoir, l'émergence d'une mise en garde, ou peut-être la clé érigée entre terre et ciel, prête à ouvrir la porte là-haut, porteuse d'une promesse que nous ne comprendrons pas, d'un mystère qui restera mystère pendant que nous resterons là, avec toutes nos questions sans réponse...
Et là-bas, les Muses m'attendent.
Quand toutes les rues piétonnes aux commerces extrêmement fournis convergent vers la cathédrale.
Autant vous dire que flâner dans ces rues est un plaisir énorme, car il y règne une ambiance assez particulière, qui tient à mon sens du mode de vie des lieux de soleil. J'ai toujours eu l'impression d'être en vacances, même lorsque je travaillais !
Le manège de la Place du Réduit, qui prend des allures féériques quand "au petit soir" les lumières s'allument.
Il y avait un manège
Il y avait l'enfant
Et la nuit qui tombait
Le manège tournait
L'enfant caracolait
Et la nuit tombait
Tombait
Tombait
Sur le manège aux lumières
Sur l'enfant et son rêve
Et le manège tournait
Et l'enfant riait
Et la nuit tombait
Sans bruit
Comme une paupière qui se ferme
Lentement
Pour s'ouvrir à l'étrange manège du songe
Du songe de l'enfant
De l'enfant Do
Quand l'Adour s'en va, s'en va, s'en va, se jeter dans l'océan, pas très loin, là-bas