), je suis tombée il y a deux nuits sur un doc consacré aux manchots empereurs, absolument époustouflant. Je suis restée scotchée comme une gamine, et pire, hier soir j'ai vainement tenté de trouver ce documentaire en ligne. Je ne sais s'ils le mettront, mais ça mériterait.Bref. Toujours est-il que les manchots empereurs sont magnifiques et touchants. Ils sont les oiseaux endémiques de l'Antarctique les plus résistants, et ils sont pourtant menacés par la disparition progressive de la banquise. Nous perdrons infiniment, le jour où ils ne seront plus là... On ne donne pas cher de leur peau : 2100 semble être l'époque de l'extinction de l'espèce...
Résumé wiki :http://fr.wikipedia.org/wiki/Manchot_empereur
J'ai pour l'instant trouvé une vidéo d'une vingtaine de minutes (bien trop courte par rapport au documentaire passé l'autre soir sur le petit écran, mais mieux que rien)
http://www.cerimes.fr/le-catalogue/le-p ... reurs.html
Moi, ce qui me scotche, c'est leur ténacité devant toute difficulté et dieu sait qu'ils doivent en vaincre, et pas les moindres (je les donne dans le désordre, sorry) :
- la longue nuit d'hiver à -40°, sous le blizzard impitoyable (ici, on voit l'ingéniosité du regroupement, et ce qui ne vient pas à l'esprit des humains : la rotation pour permettre à tous de bénéficier de la chaleur au centre de "la tortue")
- les distances parcourues pour aller se nourrir : plusieurs centaines de kilomètres, alors qu'ils sont affaiblis par le long jeûne.
- les longues périodes de jeûne (à savoir qu'un manchot empereur mâle peut maigrir de la moitié de son poids, en attendant le retour de sa femelle, pour pouvoir partir à son tour se nourrir)
- la prise en charge de l'oeuf par le mâle, pendant que la mère doit partir refaire le plein de nourriture (avec mille précautions, mille attentions, absolument fabuleux)
- la détresse de ceux qui perdent leur oeuf ou leur petit une fois né (ouais, ça fait aussi réfléchir quand on voit la barbarie humaine...)
- la rudesse du cycle immuable de leur vie, et ce qu'elle implique comme contraintes au nom de la reproduction de l'espèce (nous, on passe notre temps à tuer et à torturer, pfff)
Je suis admirative, pantoise, et en un mot : je ne trouve pas le bon mot pour le dire, mais je crois que vous aurez compris...
